Les quatorze noctambules avancent, à tâtons, dans l’obscurité. Cultivant la lumière, ils et elles accrochent un bout de lune dans leurs œuvres, éclairant le quotidien d’une douce lueur. Les êtres nocturnes sont témoins du temps, sont témoins du monde. Les êtres nocturnes convoquent dans l’espace des fragments de territoires. Lancent dans le noir une berceuse pour apaiser les frayeurs. Devinent ce qui vient après, quand le jour redevient.
Mettant de l’avant le travail de presque tous les artistes qu’elle représente, la galerie offre, avec cette nouvelle exposition, un panorama sur la thématique de la nuit. L’abordant de toutes ses facettes, elle propose d’agiter des sensibilités, de renouveler des perspectives. C’est dans la rencontre de ces œuvres multiples que bourgeonne un désir commun de faire sens avec ce qui nous entoure.
Par des jeux de couleurs éblouissants, les paysages de Josiane Lanthier viennent se lover dans une nouvelle appréhension de ce qui est terrestre. Les espaces vaporeux de Jason Cantoro et de Caroline Bolieu, qui rendent tangibles ces dégradés majestueux qui ponctuent le ciel avant de laisser apparaître le crépuscule, lui répondent. Inspiré, le travail pictural de Benoît Chartier, Lysa Jordan et Chloé Larivière embrasse et caresse la surface de la toile, appelle un mouvement lyrique similaire à l'envol que provoque le sommeil. Les lignes constellaires de Gabriel Rioux et Elisabeth Gravel en sont les extensions: elles s’élancent et créent des déambulations circulaires entre soi et le lieu céleste.
En parallèle, les univers de Laurence Belzile, Julie Bellavance, Chloé Giroux-Bertrand et Christian Michaud sondent les profondeurs du néant, faisant émerger des formes neuves par leur gestuelle incarnée. Karine Locatelli, elle, sublime les territoires en montrant tous leurs points de fuite, toutes leurs ramifications intérieures. C’est par l’huile que sa sœur, Vanessa Locatelli, arrive à des fresques éthérées, brumeuses, humides de pays tout aussi profonds. Toutes deux laissent deviner les longs pèlerinages qu’elles y font, tout comme d’autres arrivent à nous faire imaginer ces nuits d’août durant lesquelles ont été regardées les ét
Mettant de l’avant le travail de presque tous les artistes qu’elle représente, la galerie offre, avec cette nouvelle exposition, un panorama sur la thématique de la nuit. L’abordant de toutes ses facettes, elle propose d’agiter des sensibilités, de renouveler des perspectives. C’est dans la rencontre de ces œuvres multiples que bourgeonne un désir commun de faire sens avec ce qui nous entoure.
Par des jeux de couleurs éblouissants, les paysages de Josiane Lanthier viennent se lover dans une nouvelle appréhension de ce qui est terrestre. Les espaces vaporeux de Jason Cantoro et de Caroline Bolieu, qui rendent tangibles ces dégradés majestueux qui ponctuent le ciel avant de laisser apparaître le crépuscule, lui répondent. Inspiré, le travail pictural de Benoît Chartier, Lysa Jordan et Chloé Larivière embrasse et caresse la surface de la toile, appelle un mouvement lyrique similaire à l'envol que provoque le sommeil. Les lignes constellaires de Gabriel Rioux et Elisabeth Gravel en sont les extensions: elles s’élancent et créent des déambulations circulaires entre soi et le lieu céleste.
En parallèle, les univers de Laurence Belzile, Julie Bellavance, Chloé Giroux-Bertrand et Christian Michaud sondent les profondeurs du néant, faisant émerger des formes neuves par leur gestuelle incarnée. Karine Locatelli, elle, sublime les territoires en montrant tous leurs points de fuite, toutes leurs ramifications intérieures. C’est par l’huile que sa sœur, Vanessa Locatelli, arrive à des fresques éthérées, brumeuses, humides de pays tout aussi profonds. Toutes deux laissent deviner les longs pèlerinages qu’elles y font, tout comme d’autres arrivent à nous faire imaginer ces nuits d’août durant lesquelles ont été regardées les ét