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Depuis demain, une résidence de Nicolas Laverdière
VRillE art actuel | 2023

L’artiste Nicolas Laverdière alias L. solo, membre de feu-BGL, propose une installation interactive dans l’ancien terrain de balle au mur de La Pocatière.

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Arrivé à La Pocatière depuis le 31 juillet dernier, l’artiste Nicolas Laverdière s’éprend vite de la large infrastructure ; l’avoisine et la visite ; la découvre et l’analyse. Celle qui fait partie de ses projections depuis près d’un an agit sur lui. Comme une puissante attraction qui pulse entre l’artiste et le lieu, Laverdière parle d’un « effet du mur » : chacun d’eux est traversé par la présence prégnante de l’autre. 

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Collectif Outrevie/Afterlife, chez Raymonde April, 2023. © Clara Lacasse.
Outrevie/Afterlife. L’image fantomatique du futur
Vie des arts | No. 272, Transmissions, 2023

Le collectif Outrevie/Afterlife célèbre ses dix ans d’existence et d’émulsion à redéfinir une pratique à plusieurs et encourager le geste de la rencontre, du partage.

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Circonstanciel peut-être, le maillage des treize univers qui constituent le collectif Outre-vie/Afterlife relève du temps long. Reportons-nous à l’année 2013 : ancrée à Montréal, à l’Université Concordia, l’artiste Raymonde April tâche d’obtenir un appui financier pour mettre sur pied un projet inspiré des concepts de vie et de seconde vie des images, nourrie par les collègues et les étudiant·e·s ponctuant son parcours professoral.

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Les motifs du corps fragilisé: des chairs-rivières dans l’espace
Ex_situ | No. HS, Exposer les corporéités hors normes, 2023

Caroline Mauxion agripe le corps comme matière, déploie agilement ses ressorts comme autant de mécaniques d’empuissancement.

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Des lieux qui s’ouvrent. De menues architectures qui y circulent, ruissellent dans l’espace. Depuis quelque temps, l’artiste Caroline Mauxion multiplie les expositions dans des centres de diffusion vitaux pour le milieu artistique montréalais et québécois. De VU à Arprim, en passant par Projet Casa, Optica et B-312, les galeries sont nombreuses à vouloir accueillir l’univers bienveillant de l’artiste, empreint d’une touche délicate, souple, placide — fastueuse.

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le corps translucide de celle qui erre
Ex_situ | No. 28, Hivernité, 2022

L’artiste Dominique Rivard aborde les lieux comme des manifestations de leurs saisons, réfléchit l’hiver comme une idée sensible que l’on peut habiter.

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Traversées d’hiver. Une route longitudinale; l’errance au corps qui rapporte le lieu, le documente, prend son empreinte, traduit sa beauté. Expérience de l’altérité, se rendre au monde pour en saisir les plis et replis témoigne d’un engagement pour son inconstance. Partir saisons en bandoulière pour se faire saison à son tour : aller à la rencontre de l’autre, et de soi, est ce qui motive la pratique de documentation visuelle de Dominique Rivard.

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Déployer les détours de l’histoire: la force agissante de Natascha Niederstrass
Ex_situ | 2022

Natascha Niederstrass manipule l’archive, trafique le réel pour rendre compte de ses sinueuses manières de narrer.

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Mobilisée par les questions entourant nos manières d’écrire l’histoire, Natascha Niederstrass travaille, depuis 20 ans, à déjouer les modes de narration habituels par une méthodologie singulière, passagèrement similaire à l’enquête scientifique, forensique. Archéologue de faits divers, elle renverse le risque d’unilatéralité qui accapare souvent le geste du faire-récit. Naviguant l’archive, elle se livre à la porosité conceptuelle et formelle de son médium.

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Éclaireurs·euses 26 — Galadriel Avon + Fernande Forest
VU Photo | 2022

La photographe Fernande Forest travaille le réel dans ses plus infimes détails, dévoilant un nouvel écosystème.

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Un corps se meut. Chaque semence, comme une structure narrative, une brèche dans un univers neuf qui porte la vie, grandira. Des existences encapsulées se déploient et tanguent. Chez Fernande Forest, la mise en relief d’organismes infimes, prélevés au sein de microsystèmes insaisissables, participe à une (re)valorisation importante des motifs biologiques qui nous entourent. Elle prend position pour leurs devenirs.

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Faire dire le voir: une conversation entre Galadriel Avon et Sophie Castonguay
Espace art actuel | 2022

L’artiste Sophie Castonguay entre en dialogue avec l’auteure Galadriel Avon pour réfléchir les codes du discours, de la voix.

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Construits autour du dire — des manières de le porter, mais aussi des façons de l’entendre —, les dispositifs de Castonguay conduisent la parole dans ses propres lieux de réception, de réappropriation, d’écoute. Chez elle, l’approche de l’œuvre par le public est questionnée, mise en abyme, réfléchie par translations. Le discours est-il image? Par un travail autour de ce qui est donné à voir et de ce qui y échappe, les auteures réfléchissent des projections langagières.

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et ce geste qui trouve, qui attrape, qui construit...
Ex_situ | No. 27, Décompositions, 2021

Maude Arès travaille la matière-composite, altère le déjà-là et réfléchit le non-vivant dans sa dimension active.

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La matière se meut et s’agite; elle respire, puis s’altère ou devient autre. Au bout de chacune des lignes tracées sur les sols du monde, qu’ils soient asphaltés ou terreux, un caillou, une plume, des brindilles revendiquent une existence particulière. Avant de se rapporter à autre chose, ils sont, simplement. Et puis l’empreinte d’un monde humain qui bouillonne. Intrinsèquement, le réel demande à émerger; à être trouvé et dévoilé.

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Nadia Myre, la parole authentique de l’histoire
Yiara | Vol 9, 2021

Nadia Myre travaille et sonde les ressorts de l’histoire coloniale par l’entremise d’un tissu de matériaux et de codes réappropriés.

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Au cœur de la seconde moitié du XXe siècle – et même avant –, l’art aspire à redéfinir son rapport à la société; il devient la plupart du temps un catalyseur d’utopies sociales. Les artistes entrent désormais en contact avec leur contexte social. De nouveaux modes participatifs naissent et, par la relation immédiate que les artistes cherchent à nouer avec leurs publics, l’art se politise puis décloisonne son rapport au monde.

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solliciter le corps, contempler son geste, il mordra toujours
ce qui du monde se prélève permet à l’œil de s’ouvrir | 2020

L’exposition ce qui du monde se prélève permet à l’œil de s’ouvrir montre le travail sensible et articulé de Giorgia Volpe.

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Percer le voile et l’intimité des corps guide la démarche de Giorgia Volpe: la délicate symbolique des chairs représentées à travers les formes organiques et humaines de ses œuvres laisse transparaître leur précarité et leur évanescence. Son travail photographique et pictural approche indéniablement cette fragilité d’un œil décillé. Leur matérialisation véhicule l’affect et le poétique, et convie le quotidien à la magnificence.

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