Myriam Tousignant,
Et si je me permettais de briser ces silences
Révision | 2022
> pour en apprendre davantage.
Et si je me permettais de briser ces silences
Révision | 2022
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Suivant une résidence de création à la bibliothèque Raymond-Lévesque, Myriam Tousignant a travaillé à la conception d’un petit livre artisanal (fanzine). Avec ce médium, l’artiste poursuit son travail en poésie visuelle afin d’enrichir le corpus du projet multidisciplinaire Pour beaucoup d’obscurité, quelques éclats qui aborde le thème du deuil périnatal.
Son écriture prend forme grâce à la technique du collage et se révèle, ici, par le remixage d’extraits provenant de livres sélectionnés à même la collection publique du Réseau des bibliothèques de Longueuil. « L’art est un état de rencontre »[i], résume l’esprit de cette intervention poétique dont l’objectif est d’ouvrir le dialogue sur le thème du deuil périnatal et de lui donner une visibilité par l’entremise du langage artistique, terreau pour l’empathie et le partage. Ultimement, l’artiste souhaite favoriser un rapport de proximité avec les usager·ère·s et échanger sur le processus encouru lors de la composition de ses poèmes. Le fanzine réalisé par l’artiste sera distribué à la bibliothèque Raymond-Lévesque le samedi 18 novembre prochain lors d’une activité de pliage, offerte aux passant·e·s.
« Les mots que j’accumule depuis quelques années, d’abord prélevés de matières textuelles journalistiques ou livresques et devenus miens une fois collés et assemblés, ont peu à peu su trouver écho chez les autres. À mesure que je les couchais sur papier, la ligne entre l’intime et le public se brouillait.
Suite de ce projet aux déclinaisons multiples, Et si je me permettais de briser ces silences est une nouvelle invitation à se porter à la rencontre, par la poésie et l’art, des tabous entourant le deuil périnatal. Comme un cri lancé à qui voudra bien l’entendre, ces poèmes abordent ce qui demeure immuable et pourtant si universel : la mort.
J’apprivoise sans cesse cette réalité qui désormais m’habite. Maintenant, je sais. »
Son écriture prend forme grâce à la technique du collage et se révèle, ici, par le remixage d’extraits provenant de livres sélectionnés à même la collection publique du Réseau des bibliothèques de Longueuil. « L’art est un état de rencontre »[i], résume l’esprit de cette intervention poétique dont l’objectif est d’ouvrir le dialogue sur le thème du deuil périnatal et de lui donner une visibilité par l’entremise du langage artistique, terreau pour l’empathie et le partage. Ultimement, l’artiste souhaite favoriser un rapport de proximité avec les usager·ère·s et échanger sur le processus encouru lors de la composition de ses poèmes. Le fanzine réalisé par l’artiste sera distribué à la bibliothèque Raymond-Lévesque le samedi 18 novembre prochain lors d’une activité de pliage, offerte aux passant·e·s.
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« Les mots que j’accumule depuis quelques années, d’abord prélevés de matières textuelles journalistiques ou livresques et devenus miens une fois collés et assemblés, ont peu à peu su trouver écho chez les autres. À mesure que je les couchais sur papier, la ligne entre l’intime et le public se brouillait.
Suite de ce projet aux déclinaisons multiples, Et si je me permettais de briser ces silences est une nouvelle invitation à se porter à la rencontre, par la poésie et l’art, des tabous entourant le deuil périnatal. Comme un cri lancé à qui voudra bien l’entendre, ces poèmes abordent ce qui demeure immuable et pourtant si universel : la mort.
J’apprivoise sans cesse cette réalité qui désormais m’habite. Maintenant, je sais. »
— Myriam Tousignant, Et si je me permettais de briser ces silences
[i] Nicolas Bourriaud. 1998. Esthétique relationnelle (formule empruntée à Louis Althusser), Les Presses du réel, France, 128 p.